Élections
Vous pouvez visiter l'exposition sur les élections québécoises ou rendez-vous directement à une élection en cliquant sur sa pastille ci-dessous.
Je vote. Elle vote.
Vote. Un simple mot de quatre lettres qui a fait couler beaucoup d’encre et malheureusement de sang. À une époque où l’expression « paqueter le vote » se faisait à l’aide de fier-à-bras et de gros gin, les élections étaient souvent synonymes de bagarre et d’effusions de sang. Le simple droit de choisir démocratiquement ses représentants est le fruit de chaudes luttes de nos aïeux. Mais loin d’être acquis pour tous, les femmes ont dû attendre en 1940 et les autochtones en 1969 pour obtenir pleinement ce droit démocratique.
Au fil des décennies, on voit, malgré quelques reculs, s’assainir les mœurs électorales au Québec. La chute de l’influence du clergé, l’urbanisation des « campagnes », le changement des mentalités et des modes de vie, l’évolution des technologies ont tous eu un impact marquant dans la façon dont les campagnes électorales se font maintenant. Sans compter l’introduction du marketing politique et la montée de la professionnalisation des partis politiques. Oui, la politique change. Change-t-elle toujours pour le mieux ?
Cette exposition vous présente un bref survol des 42 élections québécoises depuis 1867.
Bonne visite !
« Il a gagné ses épaulettes, ma luron ma lurette »
Cette ritournelle triomphaliste était très souvent chantonnée lors d'assemblée électorale à une autre époque.
Interprétation de la chanson Il a gagné ses épaulettes par Alain de Lamirande.
Soundcloud
Avec la professionnalisation des campagnes électorales, on voit apparaître l'utilisation de slogans par les partis politiques. Au fils, du temps certains mots reviennent d'une élection à l'autre et même d'un parti à l'autre. Sans surprise, c'est le mot Québec qui est le plus utilisé. Au-delà des noms de chefs et des partis ainsi que des déclinaisons du mot vote (vote, votez, votons), les mots : pour, avec, nous, bon, vrai, avenir, progrès, pouvoir, maître, sens et fort, sont les plus utilisés.
Nuage de mots des slogans électoraux des partis politiques québécois. Conçu par Dave Turcotte. 2021.
Collection Dave Turcotte
En 1875, une loi traite du contrôle des dépenses électorales pour la première fois au Québec. Au fil du temps, plusieurs lois ont été adoptées pour les encadrer davantage ou... pas. Disons que le contrôle des dépenses électorales et du financement a suivi les hauts et les bas des mœurs électorales québécoises.
État détaillé des dépenses électorales de Jean-Baptiste. Blanchet, candidat libéral dans Bagot. 19 juillet 1897.
Collection Alain Lavigne
L'auteur Pierre B. Berthelot résume bien le climat électoral de l’époque. « Dans les deux camps, les partisans sont gonflés à bloc. La campagne polarise l’opinion publique et les pratiques électorales douteuses se multiplient. En l’échange de votes, on distribue des cadeaux, de l’alcool et de l’argent. On règle des dettes et des factures non payées. On promet des emplois. On fait des travaux d’entretien de la route en toute hâte. On cajole les uns et on menace les autres. On se bagarre et on saccage même des bureaux de candidats, des commerces. Enfin, pour diviser le vote de l’adversaire, on présente dans certaines circonscriptions des candidats avec le même nom. »
Entente entre les candidats pour maintenir l’ordre lors de l’élection du 15 novembre 1976 dans Saint-Jean. Président d’élection du district électoral de Saint-Jean. 1976.
Collection Dave Turcotte
Don de Louise Bédard
Droit de vote
Selon Jean-Herman Guay et Serge Gaudreau : « Le caractère très problématique de la démocratie d’alors s’explique d’abord par le suffrage qui n’avait rien d’universel : les femmes n’avaient pas le droit de vote. Paradoxalement, elles l’obtiennent en 1792, mais, selon le politologue André Bernard, ce droit a été accordé d’une manière “fortuite”. Il s’agissait selon lui d’un “oubli” du législateur de l’époque ! Bernard estime que les femmes d’alors ne l’ont d’ailleurs pas vraiment utilisé. Quoi qu’il en soit, ce droit leur est retiré en 1834, et plus clairement encore en 1849. […] Elles ne retrouveront ce droit qu’en 1940, après des batailles épiques et tenaces dirigées par les suffragettes québécoises. » Notre exposition Femmes & politique explique davantage cet aspect.
Au départ, le vote est conditionnel au « cens ». Le cens, du latin « census », fait référence au recensement des citoyens et à une évaluation de leur fortune. En somme, pour avoir le droit de voter, il faut être propriétaire d’un immeuble ou d’un terrain. Cependant, à partir de 1849, le droit de vote est octroyé aux locataires, mais ils doivent prouver que leurs revenus garantissent le cens. En 1889, puis en 1895, la loi prévoit de nouveaux élargissements. C’est en 1936 que la restriction censitaire au droit vote est complètement et définitivement abolie au Québec.
En 1963, l’âge minimal passera de 21 à 18 ans pour voter. Ces nouveaux électeurs peuvent exercer leur droit de vote pour la première fois lors des élections partielles du 5 octobre 1964 et lors de l’élection générale du 5 juin 1966. C’est ainsi que le nombre total d’électeurs inscrits passe de 2 721 783 (élection de 1962) à 3 222 302 (élection de 1966) soit une augmentation de 18 %. Cependant, jusqu’en 1971, l’âge limite demeure à 21 ans pour les candidats et leurs agents.
En 1969, les Autochtones (hommes et femmes) obtiennent le droit de vote avec l'entrée en vigueur, le 2 mai 1969, de la Loi donnant le droit de vote aux Autochtones. Le Québec est la dernière province au Canada à adopter une telle loi.
Publicité du Président général des élections du Québec sur l'identification de l'électeur. Journal L'Action catholique. Vers 1952.
Collection Dave Turcotte
Affiche donnant les instructions pour voter aux électeurs à l'entrée des bureaux de scrutin. Président général des élections du Québec. Vers 1960.
Collection Dave Turcotte
Boîte de broquettes pour l'affichage des directives aux électeurs à l'intérieur et à l'extérieur des bureaux de scrutin.
Président général des élections du Québec. Vers 1960.
Collection Dave Turcotte
Manuel de l'électeur. Directeur général des élections du Québec et Directeur général du financement des partis politiques. 1980.
Collection Dave Turcotte
Vote secret
Lors des premières élections législatives du Bas-Canada en 1792, chaque vote est fait publiquement et oralement, souvent en présence des candidats ou de leurs partisans. Dans les circonscriptions qui ont droit à deux représentants, l'électeur exprime deux choix. Il n'y a ni liste électorale ni bulletin de vote. Lors des deux premières élections québécoises, en 1867 et 1871, le vote n’est toujours pas secret. Les électeurs doivent voter à main levée ou dans un registre que tous peuvent consulter. Aux yeux de plusieurs, cela permettait aux employeurs et aux créanciers d’exercer une pression sur le vote. En 1875, le scrutin devient secret au Québec.
Isoloir électoral. Président général des élections du Québec. Vers 1960.
Collection Dave Turcotte
Urne électorale. Président général des élections du Québec. Vers 1960.
Collection Dave Turcotte
Crayon à mine pour voter lors des élections. Président général des élections du Québec. Vers 1960.
Collection Dave Turcotte
Publicité de Maurice S. Hébert, candidat unioniste dans Montréal-Saint-Louis représentant un spécimen de bulletin de vote. Union nationale. 1962.
Collection Dave Turcotte
Liste électorale
En 1861, pour la première fois de l’histoire du Québec, l’élection se tient à l'aide de registres (listes) des électeurs constitués à partir des dossiers d'évaluation municipale. En 1978, une loi demande au Directeur général des élections de mettre en place un registre des électeurs. Selon le site Internet d’Élections Québec, « un projet reposait sur un échange électronique de données entre le Directeur général des élections du Québec et la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Cependant, le registre attendu n’a pu voir le jour en raison des craintes qu’il soulevait à propos de la protection des renseignements personnels ».
En 1993, le Directeur général des élections du Québec reçoit le mandat d’étudier l'opportunité et la faisabilité de créer une liste électorale permanente pour les élections québécoises, municipales et scolaires. L’étude est concluante et il recommande l’instauration d’une telle liste et d’un mécanisme de mise à jour avec la RAMQ. La Loi sur l’établissement de la liste électorale permanente est adoptée le 15 juin 1995 et sanctionnée le 16 juin 1995. L’Assemblée nationale confie au Directeur général des élections la responsabilité de la création et du fonctionnement de cette liste électorale permanente. Elle est constituée à partir des données recueillies lors du recensement ayant précédé le référendum de 1995. La liste électorale permanente est instaurée le 1er juin 1997. Elle sert pour la première fois lors des élections municipales de novembre 1997 et pour l’élection québécoise du 30 novembre 1998. Elle est maintenant mise à jour via diverses sources.
Jusqu’à cette élection, un recensement des électeurs était nécessaire avant chaque scrutin. En plus des coûts importants, cette façon de faire pouvait mener à certaines dérives. Inévitablement, le choix des recenseurs devenait « intéressant » pour certains partis aux pratiques électorales douteuses.
Liste manuscrite des électeurs de la section de vote 53 de la circonscription fédérale de Saint-Jean–Iberville.
Directeur général des élections du Canada. 23 août 1922.
Collection Dave Turcotte
Don Philippe Lasnier
Avis aux électeurs pour la révision de la liste électorale et la votation en vue de l'élection du 29 octobre 1973 ainsi que le début de la liste des électeurs de la section de vote 131 de la circonscription de Jonquière. Directeur général des élections du Québec. 1973.
Collection Dave Turcotte
Avis aux électeurs pour la révision de la liste électorale ainsi que le début de la liste des électeurs de la section de vote 126 de la circonscription de Lévis. Directeur général des élections du Québec. 1975.
Collection Dave Turcotte
Affiche de l'avis du recensement annuel des électeurs du Québec 1979. Directeur général des élections du Québec. 1979.
Bibliothèque et Archives nationale du Québec
Macaron d'identification pour un énumérateur du recensement des électeurs. Président général des élections du Québec. 1952.
Collection Dave Turcotte
Macaron d'identification pour un énumérateur du recensement des électeurs. Président général des élections du Québec. 1973.
Collection Dave Turcotte
Macaron d'identification pour un recenseur du recensement des électeurs. Directeur général des élections du Québec. 1985.
Collection Dave Turcotte
Candidature
À quelques exceptions près, toute personne qui a le droit de vote peut poser sa candidature à une élection québécoise. C'est à l'élection partielle du 23 juillet 1947, dans la circonscription de Huntingdon, que madame Dennis James (Mae) O'Connor devient la première femme à se porter candidate au Québec. Bien que le droit de vote passe de 21 à 18 ans en 1963, il a fallu attendre en 1971 pour que les personnes de 18 à 20 ans puissent se présenter. Depuis 1952, il n’est plus permis de se présenter dans deux circonscriptions à l’occasion d’une même élection.
Lors du dépôt de sa candidature, le candidat doit indiquer le nom de son parti, s’il est reconnu par un parti autorisé, ou son choix d’inscrire ou non la mention « indépendant » sur le bulletin de vote. La place des partis politiques a bien évolué. Avant la deuxième moitié des années 1930, les partis sont moins présents. D’ailleurs, ils sont pratiquement inexistants entre les élections. Lors des élections, chaque candidat a beaucoup de latitude dans ses engagements et ses communications. On voit fréquemment des candidats se proclamer du nom d’un parti et y ajouter la mention « indépendant ». L’arrivée de l’Union nationale professionnalise davantage le marketing des partis lors des élections, mais aussi entre elles. Le Parti libéral suit la tendance plus modestement.
Les années 1960-1970 provoquent de grands changements politiques. L’Union nationale disparait. Le Parti Québécois prend le relais. Plusieurs partis se créent. Plusieurs disparaissent. On sort peu à peu du bipartisme. On voit de moins en moins de candidats indépendants se faire élire. L’association à un parti devient un facteur important du vote. C’est d’ailleurs 1964, que l'allégeance politique des candidats est mentionnée sur le bulletin de vote. Les derniers candidats indépendants à avoir été élus lors d'une élection générale sont Frank Hanley dans Montréal—Sainte-Anne et Arthur-Ewen Séguin dans Robert-Baldwin lors de l'élection de 1966.
Disque d'extraits de l'album Les Poèmes de Jean Narrache. Je pose ma candidature : voix de René Caron.
Les Éditions de l'Homme et Trans-Canada disques. 1972.
Collection Dave Turcotte
Avis de candidature pour les élections partielles du 3 juin 1985 dans les circonscriptions de Bertrand, Bourget, L'Assomption et Trois-Rivières. Directeur général des élections du Québec. 1985.
Collection Dave Turcotte
Autocollant d'identification du représentant du candidat dans les bureaux de vote. Directeur général des élections du Québec.
Collection Dave Turcotte
Affiche électorale typique des années 1930. Son graphisme est minimaliste. Les partis politiques n'ont pas encore de logo. Les slogans de campagne n'ont pas encore la cote. Les candidats utilisent souvent la même photographie d'une élection à l'autre.
Affiche de Jacques Dumoulin, candidat libéral dans Montmorency.
Parti libéral du Québec. 1939.
Collection Dave Turcotte
Affiche électorale contemporaine. Son graphisme est plus élaboré. La technologie permet l'utilisation de la couleur. Le logo et les slogans des partis sont mis de l'avant. La photographie des candidats est conçu expressément pour être en harmonie avec le concept de l'affiche. Depuis l'arrivée de l'internet, il n'est pas rare de voir l'adresse du site Internet du parti ainsi que des logos de réseaux sociaux.
Affiche de Danielle Doyer, candidate péquiste dans Matapédia.
Parti Québécois. 2007.
Collection Dave Turcotte
Don de Pascal Bérubé
Affiche électorale typique d’un candidat indépendant. La circonscription est souvent mise de l’avant. Certains candidats indépendants ajoutent un qualificatif à leur statut. À l’époque, il n’était pas rare de voir des candidats « libéral indépendant » ou « conservateur indépendant ». Wilfrid Laroche est l’un des rares candidats dits « souverainiste indépendant ». Pour la petite histoire, Wilfrid Laroche, maire de Sainte-Sabine (1973-1987), tente sa chance lors des assemblées d’investiture du Parti Québécois dans Brome-Missisquoi en vue de l’élection partielle du 17 novembre 1980 et de l’élection générale du 13 avril 1981, sans succès. Il est candidat défait du Parti Québécois dans Brome-Missisquoi lors de l’élection générale du 2 décembre 1985. En 1994, il brigue de nouveau l’investiture du Parti Québécois, mais cette fois dans Iberville. Défait au profit de Richard Le Hir, il se présente comme candidat souverainiste indépendant dans cette circonscription à l’élection générale du 12 septembre 1994. Il termine 4e avec 1 004 votes.
Affiche de Wilfrid Laroche, candidat souverainiste indépendant dans Iberville. 1994.
Collection Dave Turcotte
Don de Wilfrid Laroche
En 2012, pour la première fois lors d'une élection générale, une photographie du candidat est ajoutée à côté du nom sur le bulletin de vote. Pour l'électeur, cette photo facilite le repérage du candidat pour qui il souhaite voter. Une affiche montrant le nom et la photographie de chaque candidat est aussi accrochée à l’entrée des bureaux de vote.
Affiche des candidats dans la circonscription de Saint-Jean. Directeur général des élections du Québec. 2012.
Collection Dave Turcotte
Double mandat
En 1867, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique vient d’entrer en vigueur, séparant la Province du Canada (Canada-Uni) en deux provinces, l’Ontario (Canada-Ouest) et le Québec (Canada-Est). Pour la première fois, les Québécois doivent élire des représentants à deux niveaux de gouvernement. Pour plusieurs, le parlement fédéral est plus prestigieux. Les hommes politiques les plus influents vont donc essayer de s’y faire élire. Malgré tout, certains choisiront de siéger au sein des deux parlements. À cette époque, le double mandat est légal. Ainsi, un citoyen peut se porter candidat et se faire élire tant au parlement provincial que fédéral. Le 3 mai 1873, une loi adoptée par la Chambre des communes rend inéligibles au fédéral les membres des législatures provinciales. Les députés qui cumulent deux mandats sont forcés de faire un choix. L’Assemblée législative du Québec fera de même le 28 janvier 1874.
Parlementaire cumulant les fonctions de député et de maire
« C’est le 23 juin 1978 qu’est sanctionnée une première loi rendant inhabile aux charges municipales un parlementaire de l’Assemblée nationale ou du Parlement du Canada. Cette loi ne s’applique cependant qu’aux maires de municipalités de 100 000 habitants et plus. Deux ans plus tard, on étend l’interdiction à toutes les municipalités, interdiction reformulée dans la Loi sur l’Assemblée nationale de 1982. La fonction de parlementaire devient également incompatible avec la charge de membre du conseil d’une commission scolaire. Les députés-maires alors en fonction sont toutefois autorisés à terminer leur mandat municipal. C’est le cas notamment de Lucien Caron, représentant de la circonscription de Verdun (1970-1985) et maire de la ville du même nom (1977-1985).
De 1867 à 1985, 303 députés-maires ont siégé à l’Assemblée nationale du Québec. Les cas les plus connus sont ceux de Simon-Napoléon Parent et de Camillien Houde. Le premier fut simultanément maire de Québec (1894-1906), député de Saint-Sauveur (1890-1905) et premier ministre du Québec (1900-1905). Houde fut quant à lui maire de Montréal (1928-1932 et 1938-1940) tout en étant député de Montréal–Sainte-Marie (1928-1931 et 1939-1944). » — Site de l’Assemblée nationale du Québec
Date de l’élection
Avant 1875, le scrutin ne se déroule pas à la même date dans toutes les circonscriptions. Le site Internet de l’Assemblée nationale explique que « depuis 2013, la loi prévoit la tenue d’élections générales tous les quatre ans à date fixe. Le premier ministre peut cependant décider de déclencher des élections avant ce terme et demander au lieutenant-gouverneur de dissoudre l’Assemblée nationale. Auparavant la date des élections générales était toujours fixée par le premier ministre. Avant 1875, le scrutin ne se tenait pas toujours au même moment dans toutes les circonscriptions et il pouvait durer plusieurs jours. L’“officier-rapporteur” (aujourd’hui le directeur du scrutin) de chacune des circonscriptions avait une certaine latitude dans l’organisation du scrutin, mais il devait respecter la date fixée pour le “retour des brefs”, c’est-à-dire la date où il devait fournir le nom de l’élu. Le décret (appelé autrefois “bref d’élection”) ordonnant la tenue d’un scrutin est adressé au Directeur général des élections. Il marque le début de la campagne électorale. »
Disque d'extraits de l'album Les Poèmes de Jean Narrache. V'la les élections : voix de René Caron.
Les Éditions de l'Homme et Trans-Canada disques. 1972.
Collection Dave Turcotte
Extérieur d'un document d'instructions pour les représentants des candidats de l'Union nationale dans les bureaux de vote. Union nationale.
Collection Dave Turcotte
Intérieur d'un document d'instructions pour les représentants des candidats de l'Union nationale dans les bureaux de vote. Union nationale.
Collection Dave Turcotte
Enveloppe réutilisée pour contenir les résultats des élections du 13 avril 1981 dans Matane. Directeur général des élections du Québec. 1981.
Collection Dave Turcotte
Don de Pascal Bérubé
Les concours ont bien changé. 1 400 $ en prix pour prédire les résultats de la prochaine élection. Une idée de loterie pour Loto-Québec ?
Consultation populaire afin de prédire les résultats électoraux de l'élection du 22 juin 1960. Le Petit journal. 8 mai 1960.
Collection Dave Turcotte
Merci à Benoit Chartrand pour ses recherches sur
les débats des chefs et les dates des assermentations
3 octobre 2022
Parti politique formant le gouvernement sortant : Coalition avenir Québec
Premier ministre sortant : François Legault
Date de la dissolution de la législature : 28 août 2022
Date de l'émission du décret : 28 août 2022
Date limite de la mise en candidature : 17 septembre 2022
Date du scrutin : 3 octobre 2022
Candidatures
Carte électorale : 2017 (sauf pour le changement de nom de Bourget en 2022)
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 880
Nombre de candidates : 380
Nombre de candidates élues : 58
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 6 302 789
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 50 422
Nombre de bulletins valides : 4 112 821
Nombre de bulletins rejetés : 56 316
Taux de participation : 66,15 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Coalition Avenir Québec
Premier ministre : François Legault
Cérémonies d'assermentation des députés : 18, 19 et 21 octobre 2022
-
18 octobre : PLQ en AM et CAQ en PM
-
19 octobre : QS
-
21 octobre : PQ
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 20 octobre 2022
Ouverture de la session parlementaire : 29 novembre 2018
Faits saillants
-
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 22 septembre 2022
Lieu du débat : nouvelle maison de Radio-Canada à Montréal
Télédiffuseurs : ICI Radio-Canada Télé, ICI RDI, Télé-Québec et CPAC
Chefs : François Legault, Dominique Anglade, Gabriel Nadeau-Dubois, Paul St-Pierre Plamondon et Éric Duhaime
Durée : 2 heures
Modérateur : Patrice Roy
Thèmes : l’environnement ; le coût de la vie et l’économie ; la santé ; l’éducation et les services aux citoyens ; le français, l’immigration et l’identité.
Le Débat des chefs 2022.
Radio-Canada Info
YouTube
Face-à-face
Date du débat télévisé : 15 septembre 2022
Lieu du débat : studios de TVA à Montréal
Télédiffuseurs : TVA et LCN
Chefs : François Legault, Dominique Anglade, Gabriel Nadeau-Dubois, Paul St-Pierre Plamondon et Éric Duhaime
Durée : 2 heures
Modérateur : Pierre Bruneau
Thèmes : l’environnement, la qualité de vie et l’économie ; la santé, la famille et l’éducation ; l’immigration, la langue et l’identité.
Face-à-face Québec 2022.
TVA
YouTube
Coalition Avenir Québec
François Legault
Continuons
90 députés
41,0 %
1 685 573 votes
Parti conservateur
du Québec
Éric Duhaime
Libres chez nous
Aucun député
12,9 %
530 786 votes
Parti libéral du Québec
Dominique Anglade
Votez vrai. Vrais enjeux. Vraies solutions.
21 députés
14,4 %
591 077 votes
Autres partis
et indépendants
Aucun député
1,7 %
70 142 votes
Québec solidaire
Manon Massé
Gabriel Nadeau-Dubois
Changer d'ère
11 députés
15,4 %
634 535 votes
Parti Québécois
Paul St-Pierre Plamondon
Le Québec qui s'assume. Pour vrai.
3 députés
14,6 %
600 708 votes
1er octobre 2018
Parti politique formant le gouvernement sortant : Parti libéral du Québec
Premier ministre sortant : Philippe Couillard
Date de la dissolution de la législature : 23 août 2018
Date de l'émission du décret : 23 août 2018
Date limite de la mise en candidature : 15 septembre 2018
Date du scrutin : 1er octobre 2018
Candidatures
Carte électorale : 2017
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 940
Nombre de candidates : 375
Nombre de candidates élues : 53
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 6 169 722
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 49 358
Nombre de bulletins valides : 4 033 546
Nombre de bulletins rejetés : 66 080
Taux de participation : 66,45 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Coalition Avenir Québec
Premier ministre : François Legault
Cérémonies d'assermentation des députés : 15, 16, 17 et 19 octobre 2018
-
15 octobre : PLQ
-
16 octobre : CAQ
-
17 octobre : QS
-
19 octobre : PQ
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 18 octobre 2018
Ouverture de la session parlementaire : 27 novembre 2018
Faits saillants
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Première élection à être tenue à date fixe.
-
Élection ayant le plus bas taux de participation depuis 2008 et le deuxième depuis 1927.
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Pour la première fois, des petits bureaux de vote sont aménagés partout au Québec pour permettre aux enfants de voter, aux côtés de leurs parents, sur une question liée aux valeurs démocratiques.
-
Fin à l'alternance au pouvoir entre le Parti libéral du Québec et le Parti Québécois pour la première fois depuis 1970.
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 13 septembre 2018
Lieu du débat : studios de Radio-Canada à Montréal
Télédiffuseurs : ICI Radio-Canada Télé, ICI RDI, Télé-Québec, V et AMI-télé
Chefs : Philippe Couillard, Jean-François Lisée, François Legault et Manon Massé
Durée : 2 heures 15 minutes
Modérateur : Patrice Roy
Thèmes : la santé ; l’éducation ; l’économie et l’environnement ; l’immigration, l’identité et la question nationale.
Le Débat des chefs 2018.
Radio-Canada Info
YouTube
Débat des chefs en anglais
Date du débat télévisé : 17 septembre 2018
Lieu du débat : studios de Radio-Canada à Montréal
Télédiffuseurs : CBC, CTV, Global et City
Chefs : Philippe Couillard, Jean-François Lisée, François Legault et Manon Massé
Durée : 1 heure 30 minutes
Modératrices : Debra Arbec et Mutsumi Takahashi
Thèmes : l’éducation ; la santé ; l’économie ; l’identité et l’immigration ; l’environnement ; les relations avec les Québécois d’expression anglaise.
Quebec Votes 2018 : English debate.
CBC News
YouTube
Face-à-face
Date du débat télévisé : 20 septembre 2018
Lieu du débat : studios de TVA à Montréal
Télédiffuseurs : TVA et LCN
Chefs : Philippe Couillard, Jean-François Lisée, François Legault et Manon Massé
Durée : 2 heures
Modérateur : Pierre Bruneau
Thèmes : la santé, la famille et l’éducation ; l’identité et l’immigration ; l’économie et les finances publiques.
Coalition Avenir Québec
François Legault
Maintenant
74 députés
37,4 %
1 509 455 votes
Autres partis
et indépendants
Aucun député
1,6 %
67 870 votes
Parti libéral du Québec
Philippe Couillard
Pour faciliter la vie des Québécois
31 députés
24,8 %
1 001 037 votes
Parti Québécois
Jean-François Lisée
Véronique Hivon
Sérieusement
10 députés
17,1 %
687 995 votes
Québec solidaire
Manon Massé
Gabriel Nadeau-Dubois
Populaire
10 députés
16,1 %
649 503 votes
7 avril 2014
Parti politique formant le gouvernement sortant : Parti Québécois
Première ministre sortante : Pauline Marois
Date de la dissolution de la législature : 5 mars 2014
Date de l'émission du décret : 5 mars 2014
Date limite de la mise en candidature : 22 mars 2014
Date du scrutin : 7 avril 2014
Candidatures
Carte électorale : 2011
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 814
Nombre de candidates : 241
Nombre de candidates élues : 34
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 6 012 440
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 48 100
Nombre de bulletins valides : 4 232 262
Nombre de bulletins rejetés : 62 793
Taux de participation : 71,44 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Parti libéral du Québec
Premier ministre : Philippe Couillard
Cérémonies d'assermentation des députés : 17 avril, 22 avril et 2 mai 2014
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17 avril : PLQ
-
22 avril : PQ en AM et CAQ en PM
-
2 mai : QS
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 23 avril 2014
Ouverture de la session parlementaire : 20 mai 2014
Faits saillants
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Pour la première fois, les étudiants peuvent voter sur le lieu de leur établissement d'enseignement.
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Pour la première fois, les partis politiques et les candidats indépendants autorisés reçoivent un financement public supplémentaire parce qu'il s'agit d'une année électorale.
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La première ministre Pauline Marois est défaite dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.
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Deux sœurs, Françoise David, de Québec solidaire, et Hélène David, du Parti libéral, siègent simultanément à l'Assemblée nationale, une première pour l'institution.
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 20 mars 2014
Lieu du débat : studios de Radio-Canada à Montréal
Télédiffuseurs : ICI Radio-Canada Télé, ICI RDI et Télé-Québec
Chefs : Pauline Marois, Philippe Couillard, François Legault et Françoise David
Durée : 2 heures
Modérateurs : Anne-Marie Dussault et Sébastien Bovet
Thèmes : les enjeux économiques ; le filet social ; la gouvernance ; la question nationale et l’identité.
Le Débat des chefs 2014.
Cinéall Production des Sourds
YouTube
Face-à-face
Date du débat télévisé : 27 mars 2014
Lieu du débat : studios de TVA à Montréal
Télédiffuseurs : TVA, LCN et Argent
Chefs : Pauline Marois, Philippe Couillard, François Legault et Françoise David
Durée : 2 heures
Modérateur : Pierre Bruneau
Thèmes : les politiques sociales et la gouvernance ; l’économie et les finances publiques ; l’identité et la question nationale.
Face-à-face Québec 2014.
Cinéall Production des Sourds
YouTube
Parti libéral du Québec
Philippe Couillard
Ensemble, on s'occupe des vraies affaires
70 députés
41,5 %
1 757 071 votes
Autres partis
et indépendants
Aucun député
2,4 %
102 340 votes
Parti Québécois
Pauline Marois
Déterminée
30 députés
25,4 %
1 074 120 votes
Coalition Avenir Québec
François Legault
On se donne Legault
22 députés
23,1 %
975 607 votes
Québec solidaire
Françoise David et
Andrés Fontecilla
Je vote avec ma tête
3 députés
7,6 %
323 124 votes
4 septembre 2012
Parti politique formant le gouvernement sortant : Parti libéral du Québec
Premier ministre sortant : Jean Charest
Date de la dissolution de la législature : 1er août 2012
Date de l'émission du décret : 1er août 2012
Date limite de la mise en candidature : 18 août 2012
Date du scrutin : 4 septembre 2012
Candidatures
Carte électorale : 2011
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 892
Nombre de candidates : 254
Nombre de candidates élues : 41
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 5 919 808
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 47 358
Nombre de bulletins valides : 4 362 688
Nombre de bulletins rejetés : 53 749
Taux de participation : 74,60 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Parti Québécois
Première ministre : Pauline Marois
Cérémonies d'assermentation des députés : 17, 18 et 26 septembre 2012
-
17 septembre : PQ
-
18 septembre : CAQ en AM et PLQ en PM
-
26 septembre : QS
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 19 septembre 2012
Ouverture de la session parlementaire : 30 octobre 2012
Faits saillants
-
Élection de la première première ministre de l'histoire du Québec.
-
Pour la première fois, les électeurs peuvent voter pour un candidat de la circonscription de leur domicile à partir de la circonscription où ils résident temporairement, et ce, peu importe où ils sont au Québec.
-
Première élection générale où une photographie du candidat est ajoutée à côté du nom sur le bulletin de vote (cette façon de faire avait d'abord été testée lors de trois élections partielles en 2011 et en 2012). Pour l'électeur, cette photo facilite le repérage du candidat pour qui il veut voter, d'autant plus qu'il a pu aussi examiner une affiche montrant le nom et la photographie de chaque candidat en entrant dans le bureau de vote. Par ailleurs, le cercle à noircir est agrandi à 9 mm. Dans le même esprit, le lettrage du bulletin de vote est grossi. Ces améliorations sont destinées aux personnes ayant de la difficulté à bien voir les inscriptions du bulletin de vote et ont pour objectif de faciliter l'exercice de leur droit de vote.
-
Cette élection se tient exceptionnellement un mardi, le lundi étant jour férié.
-
Pour la première fois, le Directeur général des élections du Québec établi un partenariat avec Twitter en vue d'y permettre la diffusion des résultats en direct à l'occasion de la soirée électorale.
-
À l'âge de 20 ans, Léo Bureau-Blouin est élu député de Laval-des-Rapides et devient ainsi le plus jeune parlementaire depuis 1867.
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 19 août 2012
Lieu du débat : studios de Radio-Canada à Montréal
Télédiffuseurs : Radio-Canada, RDI et Télé-Québec
Chefs : Jean Charest, Pauline Marois, François Legault et Françoise David
Durée : 2 heures
Modératrices : Anne-Marie Dussault et Emmanuelle Latraverse
Thèmes : les enjeux économiques ; la gouvernance ; les politiques sociales ; question nationale et identité.
Le Débat des chefs 2012.
Radio-Canada
YouTube
Face-à-face
Date des débats télévisés et chefs :
20 août 2012 (Jean Charest et Pauline Marois)
21 août 2012 (Jean Charest et François Legault)
22 août 2012 (Pauline Marois et François Legault)
Lieu du débat : studios de TVA à Montréal
Télédiffuseurs : TVA et LCN
Durée : 1 heure chaque face-à-face
Modérateur : Pierre Bruneau
Thèmes : l'économie ; la gouvernance ; les politiques sociales ; la question nationale et l’identité.
Parti Québécois
Pauline Marois
À nous de choisir
54 députés
32,0 %
1 393 703 votes
Autres partis
et indépendants
Aucun député
3,7 %
164 671 votes
Parti libéral du Québec
Jean Charest
Pour le Québec
50 députés
31,2 %
1 360 968 votes
Coalition Avenir Québec
François Legault
C'est assez,
faut que ça change!
19 députés
27,1 %
1 180 235 votes
Québec solidaire
Amir Khadir et
Françoise David
Debout
2 députés
6,0 %
263 111 votes
8 décembre 2008
Parti politique formant le gouvernement sortant : Parti libéral du Québec
Premier ministre sortant : Jean Charest
Date de la dissolution de la législature : 5 novembre 2008
Date de l'émission du décret : 5 novembre 2008
Date limite de la mise en candidature : 22 novembre 2008
Date du scrutin : 8 décembre 2008
Candidatures
Carte électorale : 2001
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 651
Nombre de candidates : 37
Nombre de candidates élues : 202
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 5 738 811
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 45 910
Nombre de bulletins valides : 3 246 333
Nombre de bulletins rejetés : 49 581
Taux de participation : 57,43 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Parti libéral du Québec
Premier ministre : Jean Charest
Cérémonies d'assermentation des députés : 16 au 19 décembre 2008
-
16 décembre : PLQ
-
17 décembre : QS
-
18 décembre : PQ en PM (conseil des ministres en AM)
-
19 décembre : ADQ
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 18 décembre 2008
Ouverture de la session parlementaire : 13 janvier 2009
Faits saillants
-
Élection marquée par le taux de participation le plus faible depuis plus de 70 ans, soit 57,43 %.
-
Première élection où il est possible pour l'ensemble des électeurs de voter au bureau du directeur du scrutin de leur circonscription ou aux bureaux secondaires établis dans la circonscription. Cinq journées s'ajoutent ainsi aux jours du vote par anticipation.
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 25 novembre 2008
Lieu du débat : restaurant Le Parlementaire de l’Assemblée nationale du Québec
Télédiffuseurs : Radio-Canada, RDI, TVA, LCN, Argent et Télé-Québec
Chefs : Jean Charest, Mario Dumont et Pauline Marois
Durée : 2 heures
Modérateur : Stéphan Bureau
Thèmes : la santé, les missions sociales et le rôle de l’État ; les finances publiques et les défis économiques ; l’éducation et la famille ; le Québec de demain.
Le Débat des chefs 2008 (Partie 1).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2008 (Partie 2).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2008 (Partie 3).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2008 (Partie 4).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2008 (Partie 5).
Radio-Canada
YouTube
Parti libéral du Québec
Jean Charest
L'Économie d'abord, OUI
66 députés
42,1 %
1 362 801 votes
Autres partis
et indépendants
Aucun député
2,5 %
85 169 votes
Parti Québécois
Pauline Marois
Québec gagnant
51 députés
35,2 %
1 139 185
Action démocratique
du Québec
Mario Dumont
Donnez-vous le pouvoir
7 députés
16,4 %
529 925 votes
Québec solidaire
Amir Khadir et
Françoise David
Pour un système de santé public. / Pour des salaires décents. / Pour une souveraineté solidaire. / Pour une économie verte et locale. / Pour Éole Québec.
1 député
3,8 %
123 061 votes
26 mars 2007
Parti politique formant le gouvernement sortant : Parti libéral du Québec
Premier ministre sortant : Jean Charest
Date de la dissolution de la législature : 21 février 2007
Date de l'émission du décret : 21 février 2007
Date limite de la mise en candidature : 10 mars 2007
Date du scrutin : 26 mars 2007
Candidatures
Carte électorale : 2001
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 679
Nombre de candidates : 212
Nombre de candidates élues : 32
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 5 630 567
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 45 045
Nombre de bulletins valides : 3 970 618
Nombre de bulletins rejetés : 40 078
Taux de participation : 71,23 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Parti libéral du Québec
Premier ministre : Jean Charest
Cérémonies d'assermentation des députés : 5, 12 et 25 avril 2007
-
5 avril : PLQ
-
12 avril : ADQ
-
25 avril : PQ
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 18 avril 2007
Ouverture de la session parlementaire : 8 mai 2007
Faits saillants
-
Première élection permettant aux électrices incapables de se déplacer pour des raisons de santé de voter par anticipation à leur domicile. Une autre première a lieu à l'occasion des élections générales : un vote par anticipation est tenu dans les établissements de santé et dans des résidences pour personnes âgées figurant au registre du ministère de la Santé et des Services sociaux.
-
Le Parti libéral du Québec forme un gouvernement minoritaire.
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 13 mars 2007
Lieu du débat : restaurant Le Parlementaire de l’Assemblée nationale du Québec
Télédiffuseurs : Radio-Canada, RDI, TVA, LCN, Télé-Québec, CPAC et TV5
Chefs : Jean Charest, André Boisclair et Mario Dumont
Durée : 2 heures
Modérateur : Jacques Moisan
Thèmes : santé et mission sociale ; environnement et développement durable ; gestion de l’État et économie ; éducation, famille et développement humain ; avenir politique du Québec.
Le Débat des chefs 2007 (Partie 1).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2007 (Partie 2).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2007 (Partie 3).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2007 (Partie 4).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2007 (Partie 5).
Radio-Canada
YouTube
Parti libéral du Québec
Jean Charest
Unis pour réussir
48 députés
33,1 %
1 313 664 votes
Québec solidaire
Amir Khadir et
Françoise David
Soyons lucides,
votons Solidaire!
Aucun député
3,6 %
144 418 votes
Action démocratique
du Québec
Mario Dumont
Au Québec,
on passe à l’action
41 députés
30,8 %
1 224 412 votes
Autres partis
et indépendants
Aucun député
0,2 %
9 693 votes
Parti Québécois
André Boisclair
Reconstruisons notre Québec
36 députés
28,4 %
1 125 546 votes
Parti vert du Québec
Scott McKay
Je vote
Aucun député
3,9 %
152 885 votes
14 avril 2003
Parti politique formant le gouvernement sortant : Parti Québécois
Premier ministre sortant : Bernard Landry
Date de la dissolution de la législature : 12 mars 2003
Date de l'émission du décret : 12 mars 2003
Date limite de la mise en candidature : 29 mars 2003
Date du scrutin : 14 avril 2003
Candidatures
Carte électorale : 2001
Nombre de circonscriptions : 125
Nombre de candidatures : 646
Nombre de candidates : 173
Nombre de candidates élues : 38
Nombre d'élections sans opposition : 0
Participation
Nombre d'électeurs inscrits : 5 490 551
Nombre moyen d'électeurs inscrits par circonscription : 43 924
Nombre de bulletins valides : 3 817 764
Nombre de bulletins rejetés : 48 484
Taux de participation : 70,42 %
Résultats
Parti politique formant le gouvernement : Parti libéral du Québec
Premier ministre : Jean Charest
Cérémonies d'assermentation des députés : 24 avril, 25 avril et 15 mai 2003
-
24 avril : PQ
-
25 avril : PLQ
-
15 mai : ADQ
Cérémonie d'assermentation du conseil des ministres : 29 avril 2003
Ouverture de la session parlementaire : 4 juin 2003
Faits saillants
-
Une nouvelle élection a lieu le 20 mai 2003 pour cause d'égalité des voix dans la circonscription de Champlain, pour la 2e fois de l'histoire du Québec.
Débat des chefs
Date du débat télévisé : 31 mars 2003
Lieu du débat : studios de Télé-Québec à Montréal
Télédiffuseurs : Radio-Canada, RDI, TVA, Télé-Québec et TQS
Chefs : Bernard Landry, Jean Charest et Mario Dumont
Durée : 2 heures
Modérateur : Jacques Moisan
Thèmes : gestion de l’État, finances publiques et économie ; santé et mission sociale ; travail, éducation, famille et autres missions de l’État ; avenir politique du Québec.
Le Débat des chefs 2003 (Partie 1).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2003 (Partie 2).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2003 (Partie 3).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2003 (Partie 4).
Radio-Canada
YouTube
Le Débat des chefs 2003 (Partie 5).
Radio-Canada
YouTube
Parti libéral du Québec
Jean Charest
Nous sommes prêts
76 députés
46,0 %
1 755 863 votes
Parti Québécois
Bernard Landry
Restons forts
45 députés
33,2 %
1 269 183 votes
Action démocratique
du Québec
Mario Dumont
L’avenir autrement
4 députés
18,1 %
694 122 votes
Autres partis
et indépendants